Faudel, le « Petit Prince du raï », encense la CAN 2025 au Maroc et appelle à l’unité au Maghreb

Faudel, le « Petit Prince du raï », encense la CAN 2025 au Maroc et appelle à l’unité au Maghreb

Le chanteur de raï franco-algérien Faudel Belloua
Le chanteur de raï franco-algérien Faudel Belloua

La CAN 2025 bat son plein au Maroc. Occasion pour Faudel de sortir du strict registre musical pour livrer une lecture plus large de l’événement. L’artiste, connu comme le « Petit Prince du raï », voit dans cette compétition africaine une opportunité de rayonnement pour le Maroc et un moment de communion populaire. Entre reconnaissance du travail organisationnel du royaume et plaidoyer pour un rapprochement sincère entre Marocains et Algériens, le chanteur défend une vision où culture, sport et mémoire collective avancent de concert.

Installé au Maroc, dont il a récemment obtenu la nationalité, Faudel n’a pas caché son enthousiasme face à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025. Le chanteur, surnommé le « Petit Prince du raï », estime que l’événement dépasse largement le cadre du football et s’impose comme une démonstration éclatante du savoir-faire marocain en matière d’accueil de grands rendez-vous internationaux.

Une CAN 2025 pensée comme une vitrine internationale

Pour Faudel, la CAN 2025 marque un tournant. Les infrastructures sportives, les réseaux de transport modernisés et la capacité logistique du royaume témoignent, selon lui, d’une expérience désormais reconnue à l’échelle mondiale. « Le Maroc projette une image sérieuse, moderne et digne des plus grands événements », confie l’artiste.

Le chanteur souligne que cette réussite s’inscrit dans la continuité de compétitions déjà saluées par le passé, comme le Mondial des clubs ou la Coupe du monde 2022 au Qatar, où plusieurs artistes nord-africains avaient également loué l’organisation. Au-delà des stades et des chiffres, Faudel a tenu à aborder un sujet plus sensible : les relations entre le Maroc et l’Algérie.

Faudel, un parcours à l’image du métissage maghrébin

À contre-courant des polémiques numériques, il affirme que la réalité vécue par les peuples est bien différente. « Sur le terrain, on voit de la fraternité et du respect », insiste-t-il. Ce discours fait écho à d’autres épisodes récents où le sport a servi de pont entre nations. Lors de la Coupe arabe ou encore pendant la CAN 2019 en Égypte, des scènes de supporters algériens et marocains célébrant ensemble avaient déjà fait le tour des réseaux sociaux, rappelant que la passion sportive peut dépasser les frontières politiques.

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